Vive les Japonais ...et Nicolas Tesla, l'inventeur de cette énergie magnétique libre
et gratuite pour tous ( enfin dans un monde meilleur !)
Vive les Japonais ...et Nicolas Tesla, l'inventeur de cette énergie magnétique libre
et gratuite pour tous ( enfin dans un monde meilleur !)
Voici une photo de moi dans mon intégralité, c'est à dire
avant ma satanée opération de l'appendicite qui me laisse KO
et avec une inflammation doublée de fièvre, bref, à l'article de
l'abcès péritonéal opérable dans le pire des cas, ce que nul ne souhaite !
Il ne se voit pas, mais moi je sais qu'il est là mon petit appendice ! Nous étions complices lui et moi jusqu'à ce qu'il me trahisse : le voilà qui se venge de son ablation, à présent ...
La voici ma friandise favorite ( avec les macarons ).
Je suis sûre que ma maman, si elle était de ce monde, ne la
désavouerait pas, elle qui était si gourmande...
Voici donc la recette, pour toutes les mamans du monde, de mes
cigares aux dattes, aux noix et à la cannelle.
Il vous faut deux petits paquets de dattes dénoyautées,
un paquet de cerneaux de noix du Périgord ( les meilleures).
Vous hachez tout ça dans le hachoir électrique, ajoutez de la cannelle
en poudre à tour de bras et au pif : suffisamment mais point trop !
Au fait, je lave systématiquement les dattes à l'eau chaude afin de
retirer le sirop de glucose que lui inflige l'humain stupide.
Vous sortez vos feuilles de brick et coupez le cercle en quatre quarts.
Vous obtenez des triangles : c'est fort ça !
Le côté large devant vous, vous disposez un petit boudin de
la pâte aux dattes et aux noix, parallèlement à vous, repliez les côtés
et roulez. Collez avec un pinceau humide.
Lorsque vous avez façonné une bonne quantité de ces cigares,
vous les faites dorer dans une poêle avec de l'huile d'olive.
Epongez avec du papier absorbant, trempez chaque cigare dans
du miel réchauffé ( deux cuillérées à soupe dans une casserole ),
égouttez avant de disposer dans le plat de service.
Vous obtenez un rouleau croustillant et brillant, aux saveurs suaves
et relevées.
C'est un délice, n'est-ce pas Nadine et Bénédicte?
Une petite fièvre fait le yoyo, ludique, hésitante : resterai, resterai pas ? J’aimerais autant qu’elle s’en aille !
Je parviens à l’éloigner grâce à mes médicaments anti douleurs, au nom faussement prometteurs.
Si mon anti gel était aussi « anti » que le sont mes anti douleurs, ma voiture ne roulerait pas l’hiver !
Dans ma chambre, après mon appendicectomie ( c'est le moment où jamais de placer ce mot !)
Ne me demandez pas pourquoi je suis fatiguée : trois perforations dans le coffre, une cautérisation interne après « charcutage », ce n’est pas cela qui vous exténue, mais ce gaz…
Invité indésirable qui s’accroche à tous vos petits nerfs, les titille, les comprime, les meurtrit, ce gaz un peu perdu dans mon coffre "pas fort du tout", cherchant la sortie et ne la trouvant pas !
Ce gaz que l’on vous insuffle lors d’une coelioscopie, n’est pas un gaz normal, joyeux et à la réputation grivoise, facilement éliminable, comme les autres gaz dignes de ce nom. Celui-ci se balade dans votre espace inter-viscéral, dans votre armoire à viscères si vous préférez, au gré de ses caprices, générant d’atroces douleurs dans les épaules et la nuque.
Je me demande comment m’en débarrasser et serais tentée de faire un petit trou comme une valve, en haut sur une épaule, un trou de plus ou de moins pour une coelioscopie, nous ne sommes pas à cela près !
Après quinze heures passées aux urgences du CHU ( qui n’ont rien d’urgent soit dit en passant et pardon si je suis méchante mais on m’a laissée souffrir très longtemps ! ) sur un brancard dans le couloir, on a fini par me le retirer cet appendice !
Je n’ai pas de photo à vous montrer le concernant mais si vous voulez, allez voir sur Dailymotion : une petite vidéo vous plaira !
( il suffit de taper appendicectomie sous coelioscopie)
L’anesthésie fut agréable : pas de vision de l’autre monde, le noir total, le vide, rien, l’inexistance provisoire, rayée de la carte et s’en foutant totalement !
Pour m’en extraire ce fut plus dur : la coquille ne voulant pas céder, l’éclosion fut difficile !
Ensuite, la chambre égale à toutes les chambres de tous les hôpitaux du monde, un personnel complètement impersonnel dont je passe le détail, puis au troisième jour, dehors à coup de pompes dans le fondement !
Le joli bouquet que m'a envoyé mon chef d'orchestre, très classe !
Les bons côtés de l’expérience furent ce bouquet de fleurs envoyé par mon chef d’orchestre à la délicate attention, merci Maestro !… Les visites de mes enfants, de mon cher et tendre et de sa fille, ainsi que les coups de fil des amis.
Merci à tous !
Le Parthénon ? Non : la vue de ma fenêtre d'hôpital ! N'ayant pas réussi à identifier la chose, pour moi cela reste le Parthénon !
Mon "plus grands corps" à moi est assez joli !
Transcendé par le soleil du printemps, par l'automne avec ses
pluies et ses couleurs dorées, je vous laisse le découvrir.
Combien de fois me suis-je fâchée contre cette maison
réfractaire au progrès, au rangement, à la fonctionnalité?
Disons qu'elle oppose son autorité de vieille bâtisse qui "en a vu"
à l'insolence d'une technologie voulant lui en mettre plein les yeux !
Si elle tolère l'antenne "para- diabolique" permettant l'entrée de
tous les pays du monde dans sa rustique cuisine, elle rechigne
à accepter les ondes des téléphones portables,
qui ne portent pas toujours la bonne parole et de toutes façons
interdisent le véritable échange.
Quant au téléphone fixe, il n'a de fixe que la facture, régulière et
fidèle dans la boîte à lettres ! Il se fait la malle au gré de ses
coupures et grésillements allant jusqu'à l'ablation alléatoire des
syllabes : un vrai jeu de déduction pour l'interlocuteur !
Mais là où ma revêche maison excelle, c'est dans l'art de recracher
les objets de ses placards!
Immenses à l'extérieur, minuscules à l'intérieur, les espaces
de rangement sont exceptionnels : ils ne contiennent rien...ou presque !
Ici, ranger signifie déplacer le désordre.
Et le désordre est fait de choses inutiles, encombrantes,
démoralisantes de vacuité, ostentatoires, superflues,
faussement rassurantes sur notre condition provisoire que
l'immortalité du " matériel" ne viendra pourtant jamais changer...
Je l'entends me parler, ma maison, me dire qu'elle a plein d'autres
choses à m'offrir, et je les vois ces choses magnifiques et vous les
voyez aussi, n'est ce pas ?
Mais comment lui dire à mon tour que j'aimerais un peu
de mansuétude de sa part, de compréhension, qu'elle soit indulgente
envers mon statut de faible humaine "accro" au progrès ?
L'ordinateur est devenu l'annexe de ma bibliothèque, une pièce à
part entière dans mon cerveau, au même titre que l'Iphone m'a
été greffé et je ne peux vivre sans...
Allez sans rancune, ma maison ! Une chose est sûre, si tu es notre
plus grand corps, tu es propre !
Et pourtant son crépi est gris : miracle du soleil !
De la fenêtre d'en haut...
La porte de la cuisine, par où nous entrons.
Un bout du jardin avec le poulailler au fond
Charme de l'hiver, un jour de pluie et de brouillard ( je n'aime cela qu'en photo !)
Ah, si elle avait les pieds dans l'eau du Canal du Midi, ma maison...
Regardez cette femme, ne l’oubliez jamais !
Les prix ne vont pas toujours à ceux qui le méritent!
Récemment décédée à 98 ans, elle s’appelait
IRENA (12 mai 2008) Elle demanda pendant la
seconde guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto
de Varsovie, comme plombier-serrurier.
Elle avait une motivation bien particulière...
Elle connaissait les plans d’extermination
des nazis envers les juifs, elle était allemande.
Irena a caché des enfants dans le fond de sa boîte
à outils qu’elle transportait à l’arrière de son véhicule,
ainsi que dans un grand sac (pour les enfants plus grands).
Elle avait aussi un chien qu’elle avait entraîné
à aboyer lorsque les soldats allemands la contrôlaient à
l’entrée et à la sortie du ghetto. Les soldats ne pouvaient
rien contre le chien qui couvrait le bruit que
pouvaient faire les enfants.
Irena Sendler sauva 2500 enfants.
Elle fut arrêtée et les nazis lui brisèrent
les jambes, les bras, la torturèrent très sévèrement.
Irena écrivit sur un papier tous les noms des enfants qu’elle avait fait
évader du Ghetto, cacha cela dans une jarre en verre enterrée derrière
un arbre au fond de son jardin, derrière sa maison.
Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui
auraient pu survivre afin de tenter de réunir les familles.
Mais la plupart avaient été gazés. Les enfants
sauvés furent placés dans des familles d’accueil ou
adoptés.
L’année dernière elle a été proposée pour
le prix Nobel de la Paix, mais n’a pas été retenue. C’est
Al Gore qui fut primé, pour son film sur le réchauffement de
la planète.
Cela fait maintenant plus
de 60 ans que la seconde guerre mondiale est finie.
Ce post est à la mémoire des 20 millions de Russes,
des 10 millions de chrétiens et autres, des 6 millions
de juifs et des 1900 prêtres catholiques qui ont été
massacrés, assassinés, brûlés et humiliés.
Il faudrait être sûr que le monde n’oubliera JAMAIS, parce qu’il y aura
toujours d’autres fous, ivres de pouvoir qui voudront
recommencer !
( Merci Bénédicte, pour cette info !)
Une semaine de vacances en perspective affole aussitôt ma boussole !
Son aiguille indique invariablement le sud. N'ayant d'autre choix
que de suivre ses indications, j'obéis aveuglément et me dirige
vers où pointe sa flèche.
Heureusement, j'aime le sud !
Mais pas n'importe quel sud : celui de la lumière vive des bords de mer,
des champs de coquelicots à perte de vue, des couleurs rouge et orangé des
couchers de soleil. Le sud qui accueille mes animaux aussi...
Je vous le présente ici, résumé en quelques photos...
Mes terres cuites flamboyantes... Boire un thé vert de Sencha
dans ce rouge éperdument rouge représente
un instant de délice !
Ma croix cathare ( hérétique ?) symbole du Languedoc Roussillon.
Partie d'échec à l'heure de la sieste... (Le petit rosé, à gauche dans le
verre, aide-t-il à la réflexion?)
...où les bêtes nous montrent l'exemple que nous ne suivons pas !
La chatte aussi, sur la balancelle zen...
La nuit... La chienne protége la chatte ( en convalescence)
Les coquelicots, de leur insistante touche de couleur vous
chavirent l'enfance dans vos souvenirs de liberté folle
ponctuée de courses éffrénées à travers champs...
Surtout ne pas les cueillir ! Tout au plus en faire éclore
prématurément les boutons sous vos doigts, en défrippant un à un les
pétales que le soleil continuera de couver jusqu'à leur terme...
Et puisque nous sommes dans les fleurs, je voudrais vous
montrer celles-ci, uniques, spécialement conçues pour moi
par mon amie Chantal, pour aujourd'hui, jour de mon anniversaire.
Merci Chantal, de ce cadeau plein de grâce !
...au bord de la mer.
C'était beau, c'était bleu, les glaces
étaient délicieuses !
Voici un avis de sortie d'un film que je suis allée voir en
avant première. Il s'agit du film "Et soudain tout le monde
me manque" réalisé par Jennifer Devoldère. Les acteurs
sont Michel Blanc, Mélanie Laurent, Géraldine Nakache.
Il sort mercredi 20 avril dans les salles.
Certains peuvent se retrouver, dans la relation difficile
existant entre un père et sa fille. Ce dernier emporte un amour
inexprimé enveloppé dans une grande pudeur de sentiments
d'où rien ne transparaît au point que sa fille ne reçoit de
son père que froideur et semblant de trahison.
Trahison ressentie par Mélanie Laurent qui tient
le rôle de cette fille mal aimée par un Michel Blanc somptueux
de crédibilité dans son rôle de père.
En effet, retranché dans son blocage affectif, ce père "copine"
avec les ex-petits amis de sa fille afin d'approcher indirectement
cette dernière, d'en grapiller quelques "miettes" faute d'un réel échange...
Je ne raconte pas la fin du film pour vous inciter à aller le voir.
Vous passerez un bon moment de détente et de réflexion
sur les choses essentielles qui, même si elles ont été dites et
redites, ont tendance à se faire oublier...
Bonne séance !
Vous ne trouvez pas qu'il est apétissant mon lilas?
Et si vous collez vos narines contre l'écran de votre ordinateur,
vous pourrez apprécier son délicat parfum.
Personnellement, je ne peux décrocher mon regard
de ce vase que je trouve harmonieux...